mardi 25 janvier 2011

"Il ne dépend pas de nous de n'être pas pauvres, mais il dépend toujours de nous de faire respecter notre pauvreté" Monsieur , Respectez Les Pauvres .


Le président Aziz n’est pas aussi profane pour savoir que la gestion d’un pays est plus difficile que la gestion d’un bataillon militaire.La Mauritanie est la somme de milliers de bataillons civils dont le commandement est très différent que celui d’une caserne.Devenu président démocratiquement élu, il est militairement démis de ses galons mais constitutionnellement élevé au rang de commandant suprême des armées.

A ce titre, Aziz doit pouvoir faire la part des choses pour conduire le peuple sans le mettre aux ordres. Qu’en-t-il depuis son arrivée à la tête de l’Etat ? Mohamed Ould Abdel Aziz a pris des engagements et a fait le serment qu’il sera le Président de tous les mauritaniens. Mieux il s’est affublé de casquette de président des pauvres. Il s’est présenté comme le traqueur des prévaricateurs et comme le garant du respect des libertés. Autant de qualificatifs qui lui ont valu une certaine sympathie de la part d’une large couche de la population déshéritée notamment. Une note plus mesurée chez les intellectuels

Madame UPR, sociologue de la bourgeoisie, a tenu le compte, depuis l’élection du Sergent-Chef, des fausses promesses, des mensonges, des vilenies accumulées jusqu’à l’écœurement par un invraisemblable Président, qui a fini par se payer jusqu’à la tête de la législature suprême. Petits chèques entre amis et cousins, légions d’honneur, depuis les premières mesures asseyant sa politique des nantis, ils n’ont cessé d’accumuler les documents attestant de sa volonté de mener sa guerre de classes. De fait, sous Aziz, qui prétendait refonder rien moins que les pratiques «malsaines»,combattre la gabégie.. La Mauritanie est devenue avec lui le camp d’entraînement de forces capables d’assurer une victoire totale aux pauvres .. ( enfin , c’est ce qu’ils croient ..) .. Arbitraire, népotisme, double langage, tout est passé au peigne fin, y compris ces fameux brouillages idéologiques, fruits des compromissions sans précédent d’un ADIL de pouvoir avide de trahison. Intrigant ADIL qui proclama très tôt le dogme du capitalisme indépassable pour se débarrasser d’elle-même et rallier le camp des gagnants : celui des dirigeants Mauritanien qui, sous le règne de Aziz, ont réussi à aligner leurs revenus sur les plus bas à l’échelle du monde , à l’exception des cousins .. Les voilà enfin libres d’en profiter tout leur saoul.Et cette Mauritanie là vous fiche une sacrée nausée ! Le dossier est accablant. Celui d’une mémoire monstrueuse aux contours terrifiants.-

Sans oublier cette sortie programmé , Mohamed Ould Abdel Aziz, interrogé, comme par hasard, par un journaliste l’agence de presse gouvernementale, dit que ‘’la Mauritanie est différente de la Tunisie. Et qu’en Tunisie c’est un pauvre qui s’est immolé. Contrairement, renchérit-il, à la situation en Mauritanie, où l’immolation est réservée aux hommes d’affaires à cause de l’arrêt des pratiques malsaines.’’ Ces propos ont été diffusés, en boucle, par la télévision nationale et bien d’autres médias. Ces propos représentent, donc, la position officielle de la République Islamique de Mauritanie. ‘’En Mauritanie ce sont les hommes d’affaires qui s’immolent par ce qu’ils ne peuvent plus se livrer à la malversation’’. Hélas , oui , ce sont les paroles d’un président . Quand il a lancé cette mascarade , Mohamed Ould Abdel Aziz s’adressait aux pauvres, auxquels il voulait faire plaisir. Ce n’est pas la première fois que le président de la République s’essaie de s’attirer la sympathie des pauvres, en prétendant s’attaquer aux riches.
Bonne Chance Monsieur ... ,

lundi 24 janvier 2011

Aziz sans pitié au nom de la raison d’Etat


Il a bien fallu qu'il ait sacrément peur de se voir renverser par un mouvement populaire pour qu’il aille faire des déclarations sans pitié d’une part et incohérentes de l’autre. Sans pitié, c’est bien cela car il aurait déclaré selon l’AMI que l’homme qui s’est immolé par le feu est un homme issu d’une famille aisée, ainsi c’est la preuve du découragement de certains hommes d’affaires face à la fin des pratiques malsaines !

Il faut une sacrée dose de sang glacé pour dire des choses pareilles alors que la famille Dahoud a un fils grand brûlé et un autre décédé juste après… Ainsi cet homme aurait fait une tentative de suicide non pas pour revendiquer son désarroi face à la situation du pays mais parce qu’il appartiendrait au cercle des hommes affaires aux pratiques malsaines…

Quant à l’incohérence, Aziz ajoute que le pays souffre de la gabegie depuis 50 ans alors qu’il a fait toute sa campagne sous le signe de Daddah le grand yarahmou auquel il a même dédié une grande avenue ! Cela ne l’empêche pas de dire aujourd’hui que la gabegie dure depuis 50 ans !

Ensuite aller dire que seul le peuple qui a souffert depuis ces 50 derrières années bénéficie du changement c’est d’abord s’oublier soi-même car le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est bien le premier à profiter du changement constructif pour son confort personnel et celui de ces amis du moment.

Qui peut dire que sous Taya, Aziz vivait dans la misère au point de mériter aujourd’hui de profiter comme le peuple du changement ?

De plus, si Aziz ne gouverne que pour les misérables alors toute la classe moyenne et les gens fortunés doivent se défendre vu que pour lui ils n’existent pas et sont tous des voleurs en puissance.

Cette rhétorique populeuse ne marchera pas cette fois ! Le peuple n’est pas stupide ! Aziz a été élu pour lutter contre les moufcidines puis son parti et lui les recyclent à tel point qu’il n’existe quasiment plus dans « l’opposition » que le RFD et l’APP !

C’est le mépris et la démagogie qui emporteront Aziz ou en feront bientôt un petit despote aveugle arrogant, prétentieux mais efficace pour construire des routes, creuser des puits et faire avancer le pays à pas de tortue, ce qui est toujours mieux que reculer ou rester dans cette situation lamentable mais quel gâchis d’énergie que d’être incapable de fédérer les talents autres que ceux des intrigants stériles sortes de soutiens de énième main tâchée soit de sang soit de vol soit de trahison.

Peu importe. Had mayeu smae mate ev’ou : de pareilles sorties sont nulles, incohérentes, suicidaires et sans pitié…

Hélas…


Voulane

samedi 22 janvier 2011

Mon Yacoub, ton sacrifice sera célébré !



Un crâne fut montré pendant des années aux étudiants de Médecine à Paris « pour leur faire voir la bosse du crime et du fanatisme avant de finir au Musée de l’Homme ».

De quel crâne s’agit-il ? C’est celui de Sulaïmân al-Halabi (سليمان الحلبي), le jeune homme qui a assassiné le Général Kléber le 14 juin 1800 au Caire. Un« criminel fanatique » pour les Français de la puissance coloniale, un héros et un martyr pour les peuples arabes et musulmans et pour tout résistant aujourd’hui.

Il est encore des hommes qui « se sentent » encore touchés dans leur chair et qui sont encore soucieux de poursuivre le combat. Comme le tunisien Mohamed Bouazizi, Yacoub Ould Dahoud le « mauritanien » est l’un de ces hommes. Des hommes invisibles, imprévisibles jusqu’au passage à l’acte. Et ils sont nombreux.

Ils étaient encore plus nombreux les citoyens mauritaniens de tous bords et de toutes les couches sociales qui ont rendu hommage aujourd’hui à Yacoub Ould Dahoud et à s'incliner à sa mémoire. Les uns ont envahi la demeure de ses parents, les autres ont témoigné sur le Net. Tous ont exprimé la reconnaissance de la Mauritanie envers le dernier en date de ses martyrs.

Yacoub Ould Dahoud a, en effet, donné sa vie à la Mauritanie. Il s’est immolé, par le feu, dans l’unique but de nous écrire avec des lettres enflammées : levez vous et méritez votre devise « honneur-fraternité-justice ». Un beau message que la grande majorité des mauritaniens s’est approprié et que certains essaient d’entacher, comme à leur habitude, par le mensonge, la calomnie et le mépris. Mais ils devraient savoir que nous sommes tous des Yacoub Ould Dahoud et qu’il est inutile de le calomnier s’ils ne sont pas en mesure de calomnier toute la Mauritanie.

Yacoub Ould Dahoud est devenu l’icône de la Mauritanie Révoltée, la Mauritanie des mauritaniens. Game Over !


Ecrit par Yacoub Ould Dahoud dit « Voulane ».

jeudi 20 janvier 2011

"« Les mêmes qui leur ont ôté les yeux reprochent au peuple d’être aveugle "..


Et comble de l’Absurde, on espère quand même du changement, un monde meilleur. Einstein disait que « la folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ».


Une citation du fameux penseur libéral Walter Lippmann en préambule à cet article, je vous la laisse déguster…

« Le peuple est un troupeau égaré, bien trop émotif, incapable de s’occuper de ses propres affaires, et qui doit être encadré, contrôlé et conduit par une avant-garde, une élite de décideurs éclairés. Les gens doivent être détournés vers des buts inoffensifs. Il faut les noyer, les assommer sous une masse d’informations qui ne leur laisse pas le temps de réfléchir. Il faut les persuader qu’ils sont incapables de provoquer des changements, il faut les convaincre que la révolte entraine toujours le pire, il faut les faire voter de temps à autre, leur donner l’illusion de décider, l’illusion nécessaire ».


A cela, Churchill répondait par une formule restée célèbre : « la meilleure critique de la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen ». Nul besoin donc, selon lui, de rendre des comptes aux électeurs puisque ceux-ci ne sont que des ânes servant à légitimer ou asseoir le pouvoir d’une « élite de décideurs éclairés ». Nous sommes bien loin de la formule de Lincoln (copiée à Périclès) : « La démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. »


Hélas , C'est ce qui se passe dans notre Pauvre Beau Pays. Un Homme , Monsieur Le Sergent-Chef ( Certes le "Monsieur" est un peu exagérer , mais évitons toute offense au très cher Président de La République.. ) y est le Dramaturge.


Analysant la situation à partir des citations de Lippmann et Churchill :


Notre système politique est d’une farouche hypocrisie : sous prétexte que nous avons le droit de vote, nous sommes en démocratie ! C'est cette illusion qui trompe le peuple.Mais voter n’est qu’un choix fait parmi une série de candidats, en subissant fortement l’influence de notre environnement, des médias… et sans pouvoir influer, dans l’immense majorité des cas, en amont sur le projet porté par le candidat.Certes , une élection très réussite , à l'Iranienne , où le chef de campagne devait être décerner à M.Bouamattou.


Le système tel qu’il existe ressemble furieusement à la vision de la démocratie de Lippmann : une poignée d’hommes et de femmes aux intérêts convergents, président à la destinée du troupeau de moutons que l’on maintient délibérément dans une ignorance et un désintérêt de la chose publique.M.Aziz et ces "Faux-Géneraux " , qui ont la main mise sur ce grand pays , se jouent de ce pauvre peuple.. Les Principaux marchés de ce Pays sont soit , pour plaire à un pays-Monde , la Chine , soit aux cousins pour essayer de garder la bonne vielle habitude de M.Maowiya.


Ce pauvre "troupeau" est belle et bien encadré par "une élite de décideur éclairé " , un président fraichement diplômé bac-5 ,et des ministres remarquables


Notre économie , elle , est sous la main de plus en plus des cousins de ce président. Une sorte de " Trabelsi" Mauritanienne .Mais soyons heureux , notre président est bien plus intelligent que Ben Ali , sa famille est bien plus vaste ....


De plus , sa belle famille , selon lui , n'a besoin de rien .. Riche par excellence , ils ont fait leurs preuves avec "Papa" : M.Taya...


Et comme le dit si bien le fameux dictons , " Chacun son tour " ... Et le tour des "oulad Sba3 "est arrivée.


Comme vous l'avez remarqué , nous sommes toujours dans cette même spirale . Rien à changer .. A moins que , ce régime despotique a eu la ruse de s'habiller en civil..


Bonne chance très cher Sergent-Chef... Et Profite bien de ces 20 prochaines années ..





mercredi 19 janvier 2011

Une Revolution pour notre pays.



« Quand le peuple décidera de vivre, la destinée obéira et alors… les chaînes de l'esclavage seront rompues » : c'est ce que nous chantions dans notre adolescence en répétant les vers légendaires du poète tunisien Abu Kacem Chebbi (1909-1934). Le caractère mythique de ces vers ne provient pas de leur ancienneté, Chebbi écrivait dans les années trente contre le colonialisme du siècle passé, mais des sentiments d'espoir malgré le fait que les régimes arabes despotiques sont plus puissants que les peuples et, apparemment, que la propre destinée.


Avec la fin de la tyrannie et de la corruption de la régime de Ben Ali et son direct aux poubelles de l'histoire, la question qui saute à l'esprit de tous les Arabes est : qu'y a-t-il de suivant ? Quel régime arabe serait le prochain candidat pour être soumis au vent de la liberté ? La plupart des régimes de la région sont soit des monarchies héréditaires qui concèdent un rôle très limité aux parlements, soit des régime républicains autoritaires, héréditaires ou en train de le devenir, où le Président gouverne « pour toujours », ce qui est finalement bien pire ! Ainsi l'exprime la phrase rituelle en arabe « Eternellement soit-tu … » où les points ici peuvent être remplacés par le nom du Chef de l'Etat.

Peut-être apprendrons-nous que ce qui vient de se passer en Tunisie est l'événement le plus important dans la région Arabe depuis les indépendances et la fin du colonialisme. Il est donc important d'en tirer quelques leçons.

Les leçons à retenir

Nous pouvons tirer de nombreuses leçons de cette révolution tunisienne réellement populaire mais je voudrais juste en mentionner quatre.

La première leçon concerne les acteurs du soulèvement. Les syndicats ont réussi à mobiliser les masses et dans un second temps les partis. Oui, Mohamed Bouazizi, à lui seul a mis le feu aux poudres et la jeunesse s'est soulevée d'une façon spontanée et inorganisée.

Mais les syndicats ont vite fait d'organiser et de transférer la protestation d'une ville à l'autre. L'Union générale tunisienne du travail a su affronter le régime avec doigté : dans le nord de la Tunisie, notamment la capitale, les leaders de l'Union négociaient avec le régime alors qu'au Sud, il s'y opposait.

De la même façon, l'Union générale des étudiants de Tunisie, un mélange de groupes pro-régime, gauchistes et islamistes a joué un rôle dans la mobilisation des étudiants pour renverser le régime. L'association des avocats a aussi eu un rôle important en amplifiant les protestations et les étendant des jeunes vers d'autres couches de la population et vers la capitale.

Peut-être que les personnes intéressées dans l'étude des mouvements sociaux auront à se concentrer sur le rôle des avocats et des juges dans plus d'un pays du monde arabe, et aussi du monde musulman, comme en Egypte et au Pakistan.

Qu'en est-il des ONG et associations des droits de l'homme ? De nombreuses agences et organisations internationales ont limité leur analyse de la société civile à ces seules associations et pensaient que ce serait ces groupes qui seraient porteurs de changements.

Ces associations jouent un rôle auxiliaire à celui des syndicats et des partis d'opposition. Leur rôle se manifeste en Tunisie et ailleurs par leur travail d'accompagnement du soulèvement, en disséminant de l'information sur les blessés et les morts, en stimulant les puissances internationales -officielles et civiles -et en prenant position fermement contre le régime.

Ainsi, un aspect important de la société civile est cette synergie entre syndicats, partis et associations. Il est temps que les agences internationales qui financent des ONG portent leur attention sur ces autres institutions car, en se concentrant exclusivement aux ONG, elles favorisent une multiplication de ces associations mais aussi un affaiblissement des syndicats et des partis.

La seconde leçon et la relation étroite du pain et de la liberté : malgré les promesses de Ben Ali de résoudre le chômage et assurer des meilleurs prix pour les produits de base, la révolution ne s'est pas arrêtée. Les jeunes et les diplômés du pays considèrent que leur niveau de vie est en étroite relation avec la liberté de la presse et la levée des restrictions sur l'Internet, comme cela fut exprimé par l'opposition.

Le cyberespace est devenu un lieu crucial de mobilisation et de connaissance construit à partir des contributions des individus, des blogueurs, des associations, un lieu de communication avec le monde et d'information sur ce qui se passe en Tunisie et sans passer par les médias officiels de désinformation.

Les gouvernements arabes ne peuvent plus prétendre qu'assurer l'alimentation pour tous, ou les obligations de la lutte nationale, ou la libération de Jérusalem, passe par l'éviction des libertés fondamentales, des droits des citoyens à la libre expression ou de l'information non censurée.

La troisième leçon est le terrible et suspect silence de la France, des Etats-Unis et de l'Union Européenne. Après avoir soutenu sans faille les dictatures arabes sous le prétexte qu'elles étaient des forces de stabilité politique et qu'elles étaient à leur côté dans la lutte « contre le terrorisme ».

Le terrorisme ne fait pas uniquement référence à Al-Qaeda mais aussi à l'Islam politique. La France est restée silencieuse pendant plus de trois semaines malgré les évènements en Tunisie pour soutenir ainsi son enfant gâté Ben Ali. Quand finalement le porte-parole du gouvernement, François Baroin, s'exprime c'est pour annoncer, il y a de cela à peine une semaine (le 8 janvier), que ce qui se passe en Tunisie était une affaire intérieure de la Tunisie.

Mais alors : les élections en Iran, au Liban et ou en Côte d'Ivoire ne s'agit-il pas d'affaires intérieures ? Les autorités françaises et américaines semblent se satisfaire de seulement protester contre un usage immodéré de la violence dans la répression (et proposent même de venir en aide au régime pour réprimer avec « savoir faire » comme le proposait une ministre française) lors des derniers jours du régime de Ben Ali.

La France, comme les Etats-Unis semblent bien avoir une certaine peur des masses arabes, croyant faussement qu'il n'existe qu'une alternative : le despotisme ou l'ismlamisme politique. De nombreux pays soutiennent le changement dans la région arabe mais seulement lorsque la forme de la nouvelle élite gouvernante est assurée, come c'est le cas en Irak.

La quatrième leçon est qu'en dépit de la répression de Ben Ali et l'usage de l'état d'exception permanent, le régime n'est pas une institution totale capable de tout contrôler. On peut souligner que la répression est un signe de faiblesse plus que de puissance.

Ceci apparaît être en particulier le cas du « puissant » régime de Ben Ali incapable d'obliger l'armée à exercer la répression contre son peuple de la même façon que la police. L'armée a ainsi joué un rôle important dans la fuite de Ben Ali.

Une autre manifestation de la faiblesse du régime est qu'il a envoyé en exil de nombreux intellectuels et activistes qui s'opposaient au régime les transformant par là même en porte-paroles de l'opposition et leader de la révolte (ce qu'ont démontré de nombreuses interviews de Al-Jazeera et Al-Arabiya).

Le régime a été incapable de museler leurs voix comme il pouvait le faire dans le pays. Le système n'a pas pu museler l'opposition et de nombreux intellectuels en France et au Qatar -de même que certains présentateurs de Al-Jazeera- informaient sur le soulèvement dans et hors des frontières tunisiennes.

Ceci donnera probablement de l'espoir à tout ceux qui travaillent à la démocratisation, à rechercher des occasions d'action et apprendre à exploiter les faiblesses du régime pour alimenter le changement.

Une Situation politique proche de Notre pays ;


Mauritanie et Tunisie, les mêmes ingrédients pour la même situation explosive :

- les libertés publiques sont confisquées par une Dictature militaire déguisée en tenue civile ;

- les familles proches du Dictateur font et défont les institutions, les hommes, la loi et les hors-la-loi ;

- les prix des produits alimentaires de première nécessité, dont les détenteurs sont des proches du régime, ont grimpé au ciel ;

- les 2 Dictatures ont pour slogan : "na3ichou, na3ichou, we yemoutou elwa6an" (qu'on vive, qu'on vive et que la Nation crève) ;

- les 2 Dictatures ont chacune son mode de répression et son plan pour essayer de déclencher une guerre civile en cas de perte du pouvoir : La Garde Présidentielle en Tunisie et le BASEP en Mauritanie.


Mais que tout le monde le sache : NOUS préférons une guerre civile à la famine et l'infamie. Les proches du Régime véhiculent depuis la chute Ben Ali que toute tentative de renverser le Dictateur mauritanien par la rue.

nous mènera vers une guerre. Soit ! Prenons ce risque !


C'est pour cela que j'annonce cher lecteurs , le début d'un combat idéologique contre ce régime despotique qu'exerce M. Le Sergent-chef..


Vive La Revolution ..


Souce : Voulane , Rue89